Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

grand paris express - Page 56

  • LORSQUE LE DEPUTE SANTINI PARLE DE GRAND EXPRESS PARIS, A VANVES ON S’ECHARPE SUR LA GARE…DE CLAMART (Clos Montholon)

    Dans le dernier V.I. de Juillet/Août qui vient de sortir, Bernard Gauducheau explique, dans son éditorial que « dés l’origine du prjet, en effer, et à cettte époque, j’étais le seul, j’ai milité avec opiniatreté auprès de la Société du Grand Paris  pour que la création de cette station (« Fort d’Issy-Vanves-Clamart ») soit retenue, en défendant les intérêts de Vanves et des  Vanvéens. Je suis heureux de cette issue positive : l’arrivée de cette nouvele gare va marquer la prochaine décénnie en améliorant de manière significative le quotidien de milliers d’habitants ». Guy Janvier, conseiller Général PS réplique dans la tribune de l’opposition en parlant d’un, « projet consensuel ». Il explique « qu’alors que le projet initial de l’Etat ne prévoyait pas d’arrêt  à la gare de Clamart, sa fusion avec le projet régional « Arc Express » permettra de désenclaver le quartier du Clos Montholon et de se déplacer à l’intérieur de la banlieue sans repasser par Paris ». Et d’indiquer que « jugeant insuffisante la mise en valeur de la gare de Vanves-Clamart, le groupe PS/PC s’était abstenu lors du vote sur l’avis donné par le conseil municipal du 8 Décembre 2010 et avait demandé un rapprochement des deux projets…. Nos demandes ayant été prises en compte et intégrées dans l’avisd de GPSO, Jean Cyril Le Goff a voté « pour » le 15 Décembre 2010 en conseil communautaire ». Ainsi le groupe PS/PC parle « d’une victoire pour l’ensemble des habitants de notre commune qui disposeront avant 2025 d’un nouveau moyen de transports alternatif percformant ! ».

    Comme quelques rares privilégiés ont pu écouter André Santini, notre député,  parler, en tant que président Conseil de Surveillance de la société du Grand Paris, justement de ce projet,  lors de son audition par le CESER  qui regroupe les représentants de société civile, sociale et économique francilienne, Le Blog Vanves au Quotidien a décidé de vous en faire profiter. D’aitant plus que sa parole s’est fait rare lors du débat public et même après.  Un grand moment d’information et de bons mots sur un sujet qui enflamme les esprits surtout lorsqu’il s’agit des gares. La preuve. Commençons par :

     

    I - Un grand exercice de psycho-thérapie

     

     « Nous avons organisé 70 réunions publiques au cours du débat public : 17 500 personnes sont venus. Cela nous a coûté 6 ME pour le Grand Paris dont 2 ME à la charge du STIF. C’est la plus grande opération de communication qui n’ait jamais été entreprise en Europe. Et je m’en suis payé des réunions où le gars commençait par « moi je suis chômeur, j’habite Noisy le sec ». N’importe où, on lui aurait dit d’aller se coucher. Mais là, on lui disait « monsieur, je vous en prie ! ». On a fait un grand exercice de psycho thérapie. Les gens ont été contents ! Comment voulez-vous expliquer qu’à la fin, tout le monde soit d’accord sur la fusion des deux tracés, alors qu’au début c’était la guerre de religion. On ne voulait pas entendre parler de l’autre ». Et de rappeler  les dates historiques pour les transports en région IDF : « 1900 – Fulgence Bienvenue lance le métro qu’on a fini de payer en 1977, la RATP ayant hérité de toutes les dettes. Dans ce pays merveilleux qui a réussi à financer les tramways de Shanghaï et de Saint Petersbourg sur le dos des pauvres parisiens, on est quand même capable de financer un équipement de 35 Milliards. 1970 – De Gaulle dit à Delouvrier lorsqu’il survole l’IDF voyant bien que c’est la pétaudiére partout, « vous allez me mettre de l’ordre dans ce bordel ». C’est comme cela qu’est né le RER. Mais depuis, qu’est-ce qu’on a fait ? Rien. Si bien qu’aujourd’hui, vous avez des pauvres types qui vont travailler et laissent passer quelquefois 3 RER parce qu’ils sont complets. Et ils vont travailler moyennant 2 à 3H de mauvais transports. On ne nous transporte pas, on nous roule. Voilà le défi que nous allons relever ! »

     

     « C’est vous dire que nous avions un dossier essentiel ! Il ne faut pas recommencer l’histoire de l’A86  qu’on a mis à 40 ans à creuser et boucler. Avec cette double boucle, avec les tunneliers que l’on va réquisitionner sans le monde entier, on commencera dans plusieurs endroits à la fois.  Je rappelle toujours l’histoire de ces deux ministres qui, sous la IVème République, s’appelaient Buron – l’un, qui allait à la messe, étant surnommé « Buron des burettes », l’autre qui allait aux bistros, qu’on appelait  « Buron des buvettes ».  À force d’inaugurer des bouts d’autoroute, celui qui avait reçu le portefeuille des transports finit par être surnommé « M. Tronçon » ! Ne voulant pas que l’histoire se répète, il y a des morceaux entiers qui vont démarrer ensemble. On va faire des premiers creusements, un début pour montrer que toute l’IDF est rassemblée » a-t-il expliqué.

    « Nous voulons améliorer aussi l’accessibilité des grands pôles métropolitains. A un moment, il y avait la guerre de religion entrer le STIF qui faisait des petites stations tous les 400 m en prolongement de Fulgence Bienvenue et les mégalos comme nous qui reliaient les aéroports et les « clusters » qui étaient déjà une condamnation. On a voulu montrer que ce n’était pas logique que l’on ne puisse pas aller par un moyen de transports prendre un avion. Le principe des liaisons proposées, la desserte des territoires denses, les liaisons nouvelles vers les plateformes aéroportuaires et leur bassin d’emploi, les connexions aux gares TGV, le désenclavement de l’Est et du Nord sont au coeur du projet de transport grand Paris Express ».

  • LES HAUTS DE VANVES EN REUNION PUBLIQUE DE QUARTIER (suite et fin): GRAND PARIS EXPRESS, VELIB, AUTOLIB, SNCF...

    PLU circulation et transports ont été les thémes de la dernière réunion publique de quartier qui s’est tenu Jeudi dernier à l’école Larmeroux. Bernard Gauducheau a tenu à parler du futur réseau de transport « Grand Paris Express » et sa station « Fort d’Issy/Vanves/Clamart », et les vanvéens présents l’ont interrogé sur Vélib et autolib, et sur la façon dont on se déplace dans la commune même ».

     

    Un vanvéen a demandé « ce que devenaient ses projets de lignes de bus supplémentaires ? » -  « On a déjà travaillé sur la liaison entre le métro (ligne 13) et le Clos Montholon voilà 2 à 3 ans. La RATP ne l’a pas jugé prioritaire, ni d’actualité » a répondu le maire en rappelant qu’il y a « deux liaisons supplémentaires de la navette, le matin et le soir, entre le Clos Montholon et le métro ». Bernard Gauducheau en a profité pour indiquer qu’une enquête de l’Express a récemment classé Vanves comme l’une des premières villes en matière de transports. Ce blog en avait fait état en indiquant que Vanves faisait partie des 7 communes franciliennes les mieux desservies en Ile de France avec Puteaux (92), la Courneuve (93), Ivry (94), Malakoff (92), Issy les Moulineaux (92) et Saint Denis (93) selon une enquête parue dans le supplément Ile de France de l’Express  car elles ont au moins un métro ou un RER, un transilien et bientôt peut être pour les 3 premières dont Vanves, le Grand Paris Express. Et pour rappeler que « ce n’est pas le maire de Clamart qui a obtenu la gare, parce qu’il a pétitionné 15 jours avant », mais bien lui « qui s’est bagarré pour l’avoir » notamment en intervenant lors de l’une des réunions du débat public à Isssy les Moulineaux où le maire de Clamart n’était pas présent, ni le conseil général de Vanves.

     

    Une vanvéenne a demandé s’il y aurait une station vélib installée à côté de la résidence étidiante à l’angle des rues Diderot et Raymond Marcheron. « Nous avons 7 Stations pour l’instant ! Nous pouvons en demander une suppplémentaire. Mais où la mettrions-nous. Ils peuvent aller jusqu’à la gare ! » a-t-il répondu. Du coup, un autre intervenant a demandé « où allez-vous mettre les stations Autolib ? » - « Une station, c’est 6 places de stationnement. Il en est prévu  rue Larmeroux (vers la rue Mansard), au métro Plateau de Vanves/Malakoff, à la gare de Vanves/Malakoff, Bd du Lycée Rue Mary Besseyre, rue Marcel Martine, Carrefour Legris, ce qui va supprimer 36 places de stationnement dans la ville » a-t-il constaté, mais ce nombre de stations est nécessaire pour assurer une rotation. Il en a profité pour indiquer que le nombre de véhicules immatriculé à Vanves baisse, « ce qui donne l’impression que les vanvéens se satisfont de l’offre de transports publics ».

     

    La SNCF a été dans le collimateur des riverains de la ligne Paris Montparnasse dont l’un d’entre eux a demandé où on en était du mur anti bruit ? « On a réussit à faire prendre en compte ce dossier. Mais on se heurte à RFF qui fait traîner le dossier à cause d’une technostructure qui considére que notre affaire n’est pas importante. Nous avons financé les études qui permettent de déterminer s’il faut mettre là le mur anti bruit et dans un autre endroit des doubles-vitrages. Mais encore faut il maintenant que les agents de RFF rendent visite aux riverains sur le terrain pour le déterminer » a répondu le maire en ne cachant pas « qu’une action des riverains nous aiderait bien ».

    Il a d’ailleurs pris l’exemple de l’ouverture du parc du lycée Michelet qu’il avait lancé et bien fait avancé «  jusqu’au jour où la Région a pris en main la gestion des cités scolaires et considéré que cela ne faisait plus parti des urgences ». Enfin, un riverain a soulevé la question du mauuvais état de la passerelle au dessus de la voie ferrée entre les rues Clemenceau et du docteur Delafosse, où il y a un trou. « La passerelle appartient à la SNCF. On l’a signalé à la SNCF qui ne s’occupe que de la sécurité ! Ce n’est pas la ville de faire les travaux ! ». Rappelons que la SNCF a toujours répondu à la ville qui voulait réaménager les abords des voies SNCF, propriété de cette entreprise nationale qu’elle sait très bien rappeler en divers occasions, qu’elle pouvait le faire à ses frais.

  • GRAND PARIS EXPRESS : VANVES RASSUREE SUR SA GARE

    Tous les vanvéens ne peuvent ignorer que Vanves bénéficiera de l’implantation d’une gare dans le cadre du projet Grand Paris Express au Clos Montholon. Elle n’était qu’optionnelle jusqu’au 26 Mai où elle a été confirmée lors du vote à l’unanimité du Conseil de Surveillance de la SGP (Société du Grand Paris) présidé par André Santini qui n’a pas oublié de faire un croche-pied au maire PS de Clamart qui en est furieux à cause de sa dénomination : « Fort d’Issy-Vanves-Clamart ». « Le nom est un détail, ce qui est important, c’est l’intérêt général » expliquait le Maire de Vanves au Parisien en laissant entendre « que les études sont en cours, et rien ne dit que la station sera le territoire de Clamart ».

     

    Rien ne dit aussi que tout se fera comme prévu malgré les assurances apportées par Maurice Leroy, ministre du Grand Paris devant la commission régionale  du Suivi du protocole signé par l’Etat et la Région le 26 Janvier 2011 sur Grand Paris Express, réunie Jeudi dernier où siége Bernard Gauducheau, et dans une interview au site de Libération.fr  Il a assuré que « plus personne, plus aucune alternance politique ne remettra en cause ce qui figure dans l'acte motivé du 26 mai dernier » qui définit le « schéma d'ensemble » retenu pour le futur réseau de métro automatique autour de Paris (environ 200 km, 72 gares) devant être approuvé par un décret en conseil d'Etat en juillet prochain. Concernant les Verts, il avoue « ne plus bien comprendre cette position, je pense sincèrement qu'il s'agit de postures. S'il est une formation politique qui devrait être en pointe et se réjouir qu'il y ait un consensus, c'est celle-là. Si un Vert n'est pas favorable à ce qui vient de se décider, alors, il faut réécrire la définition de l'écologie dans le dictionnaire ».  Il se dit même « heureux de boucler un projet dans lequel on a des financements assurés » en expliquant que « l'utilisation des préconisations du rapport Carrez (sur le financement du fonctionnement et des investissements) se posera peut-être à un moment donné » mais il y a « des marges ».

     

    Quite à utiliser ce qu’il appelle  la « variable du calendrier, que les élus connaissent bien. Là, on parle de 2024 à toute fin. Si on tient 2024, tant mieux ! » explique t-il en reconnaissant que certaines réalisations s’effectueront en 2025 et après : « C'est possible aussi et en quoi cela serait-il un  drame pour un projet d'une telle dimension? Le calendrier peut être une variable intelligente d'ajustement à un moment donné. Pourquoi vouloir, dès 2011, tout verrouiller, tout cadenasser comme si tout cela n'allait pas vivre, évoluer? ». En tous les cas, une chose est sûr, le tracé de l’arc Sud où se trouve la future gare de « Fort d’Issy-Vanves-Clamart » sera l’un des premiers à être réalisé car les études sont très bien avancées

     

    Interrogé sur les dépenses de fonctionnement du nouveau réseau, qui inquiètent le Stif, il répond que « la phase du schéma d'ensemble va nous permettre de lancer un certain nombre d'études. Il y a vraiment un climat de confiance qui s'est établi maintenant et c'est fondamental parce que sinon, on ne croit plus celui qu'on a en face. Or, les relations entre la SGP et le Stif se sont nettement améliorées ». Enfin, il reconnait que « c’est une grande satisfaction » d’avoir contribué à faire en sorte que Nicolas Sarkozy tienne une promesse à travers cet accord du 26 Janvier et ce vote unanimle du 26 Mai à la SGP : « C'est un énorme chemin. Mais je le dis: cet immense projet nous dépasse tous. J'ai souvent cette conversation avec Jean-Paul Huchon: « Tu ne seras plus président, je ne serai plus ministre et quand même, on aura fait avancer cet immense projet pour faire de Paris et de la région Ile-de-France une ville-monde au développement durable ».